Autour de la Rumba

Présentation de Culture Rumba

1ère partie : De la mobilisation des mélomanes autour de “Au Son de la Rumba” jusqu’à l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel culturel de l’humanité par l’Unesco.

Pour en savoir plus sur l’association Culture Rumba : https://culture-rumba.com


Au son de la rumba rend hommage à Tshala Muana

Pour écouter l’intégralité de l’émission de radio, cliquer ici

Quelle suite donner à l’inscription de la rumba au patrimoine de l’Unesco ?

Cliquer ici pour réserver vos places !

 

 

Et pour le programme, cliquer sur le titre ci-dessous

Programme détaillé

 

Desouza

Pour voir son spectacle, cliquer ici

 

Repas et bar

Menu       Menu VIP

 

 

 

 

À propos du projet

La rumba congolaise vient d’être inscrite, le mardi 14 décembre 2021, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Depuis plus de 30 ans, nous promouvons la rumba qui dépasse le seul cadre musical. Les danses qui l’accompagnent, les aspects vestimentaires et les expressions verbales inspirent encore aujourd’hui une jeunesse dans le rap et autres musiques urbaines. Elle est non seulement un trait d’union entre les deux rives du fleuve Congo, mais aussi une véritable passerelle de part et d’autre de l’Atlantique. Au-delà de la célébration de cet évènement historique, nous allons utiliser une image à l’instar de la rumba. “Un arbre ne peut croître et résister aux tempêtes sans ses racines pour produire des fruits”. Nous allons nous plonger aux origines de la rumba et rendre hommage à ses artisans aujourd’hui disparus. Ensemble, nous allons aborder plusieurs aspects de la rumba et réfléchir sur son avenir. Après avoir lancé, le jeudi 28 octobre 2021, une campagne populaire pour soutenir la candidature conjointe des deux Congo dans le cadre de l’émission “Au son de la rumba”,  la Journée spéciale du samedi 23 avril 2022 constitue pour nous une nouvelle étape dans l’objectif de pérenniser ce patrimoine culturel aujourd’hui universel. Cette date est susceptible d’être modifiée en fonction de la situation sanitaire. Vous en serez informés.

Librairie et boutique des souvenirs

Vous pouvez vous procurer des souvenirs et faire dédicacer vos livres et CD par leurs auteurs présents dans la salle.

Programme de la journée

L’évènement  conçu et produit par « Au son de la Rumba » de José Nzolani à L’Espace Mozaïk, 11 rue Maximilien Robespierre 93130 Noisy-le-Sec.

13h00’ : Accueil .

  • Ouverture de la journée qui sera animée par Jean Awitor.

14h00’ :

  • Projection de la première partie du film « Kin-Malebo danse » (52 minutes) de Dom Pedro.
  • Entracte

15h00’ :

  • Projection de la deuxième partie du film « Kin-Malebo danse » (52 minutes) de Dom Pedro en présence du réalisateur.

16h30’ : Multiplex entre Paris, Kinshasa et Brazzaville

Échange depuis

  • Kinshasa : avec le professeur André Yoka, Président du comité de pilotage de la candidature de la rumba à l’Unesco, Djomos Mobhe Lisuku et Herman Bangi Bayo, journalistes.
  • Brazzaville : avec le professeur Joachim Ngomathéthé, Président du comité de pilotage de la candidature de la rumba à l’Unesco et Charles Bouetoumoussa « Bouetoum »,
  • Paris : avec un représentant de l’Unesco (sous réserve).

17h30’ :

  • 1ère table ronde : La rumba, témoin de l’histoire et son influence dans toute une société.

Modérateur : Elvis Ntambua

Intervenants :

  • Monsieur Mpeti M’peya dit Mangobo, historien et comédien
  • Brany, critique musical.
  • Théo Blaise Kounkou, chanteur
  • échanges avec la salle.

18h15 :

  • 2ème table ronde : Les origines de la rumba

Modérateur : Simon Malambu

Intervenants :

  • Clément Osinonde, chroniqueur musical et auteur
  • Pelasimba, artiste musicien
  • échanges avec la salle.

19h00 :

  • 3ème table ronde : Quelles perspectives de la rumba suite à son inscription au patrimoine de l’humanité ?

Modératrice : Andy Mavambu

Intervenants :

  • Théo Blaise Kounkou, chanteur
  • José Nzolani, animateur radio et écrivain

Relation Rumba et Rap par Olivier Mukiandi

  • échanges avec la salle.

20h45 : hommage aux artistes disparus de la rumba par le chanteur Nyboma, président de « Congo-Sebene ».

22h00’ : Soirée de dîner de gala spectacle avec Beniko Popolipo et son groupe.

Ce programme pourra évidemment évoluer d’ici l’évènement, auquel cas, vous en serez informé.

( Pour nous contacter, cliquer ici !)


Bienvenue dans l’univers Congo Na Paris !

L’événement Congo Na Paris vous propose un voyage à la découverte du bassin du Congo, vous aurez l’occasion de découvrir, repenser, explorer les cultures du Congo Kinshasa et du Congo Brazzaville.

Cette aventure s’inscrit parmi les initiatives qui portent un regard nouveau sur l’Afrique et apportent une lumière positive sur le Congo, c’est LE rendez-vous incontournable des acteurs socio-culturels et économiques, des curieux, passionnés et amoureux de la culture de cette région phare d’Afrique Centrale.

Pour plus d’informations et réserver vos places, cliquer ici

Papa Wemba, pionnier du mariage entre le rap et la rumba

 

Papa Wemba © Douglas Kirkland / Real World

Papa Wemba, pionnier du mariage entre le rap et la rumba

(Extrait de Pan-african-music)

L’un des derniers monstres sacrés de la rumba, toujours à l’avant-garde du genre, fut l’un des premiers à inviter des rappeurs sur ses morceaux. Une contribution d’Olivier Mukiandi.

 

Depuis quelques temps, de Paris à Bruxelles en passant par la Suisse, impossible d’échapper au raz de marée des sonorités musicales congolaises dans le rap game francophone. De Damso à Niska en passant par Gims, Dadju ou Ninho, les têtes d’affiches de la scène urbaine francophone ont pour beaucoup la particularité d’être originaire des deux rives du fleuve Congo. Pourtant, ce phénomène n’est pas récent. À la fin des années 90, Passi et le Bisso Na Bisso avaient déja frappé un très grand coup !

L’origine du phénomène n’est pas à rechercher en Europe mais plutôt du côté de Kinshasa. Car il semblerait que le mariage entre rumba et rap – devenu aujourd’hui si fréquent dans le rap francophone, soit d’abord le fait du « créateur d’idoles », et « roi de la sape » Papa Wemba. Et s’il n’était pas le seul (on se souvient du « Rap-sap » de Zao dès 1993), il fut à n’en pas douter l’un des pionniers – tendance poids lourd – de ce phénomène dont il planta les graines il y a 25 ans déjà. Rien d’étonnant pour celui qui a toujours su se renouveler, et qui rappelait d’un air amusé que le rap existait déjà dans les traditions de son Kasaï natal.

De Molokai à Paris : Papa Wemba s’exporte

Dans l’édition du numéro 1284-1285 d’août 1985, le magazine Jeune Afrique publiait dans ses colonnes un article dont voici un extrait : « Des sociologues l’affirment : Papa Wemba est le plus grand phénomène musical que la société zaïroise ait jamais produit. À trente-cinq ans, il n’est pas seulement le leader d’une nouvelle génération de chanteurs : il est aussi l’idole de millions de jeunes. » L’aura qui caractérisait celui qui se faisait surnommer Jules Presley à ses débuts n’était pas suffisante pour expliquer le phénomène. Car le membre fondateur de Zaiko Langa Langa, s’il avait séduit le Zaïre de l’époque, avait un autre rêve : celui de conquérir le monde avec la rumba. Grâce à lui et à certains de ses disciples, la rumba prend des accents rock et pop. D’ailleurs, on parle de rumba rock ! Afin de se dévouer corps et âme à son ambition, Papa Wemba s’installe au milieu des années 80 à Paris. À cette époque, la ville lumière – où se retrouvent tous les enfants de l’ancien empire colonial – est l’un des épicentres de ce que Jean-François Bizot, le patron d’Actuel et de Radio Nova, appelle « la sono mondiale », plus tard étiquetée « world music » dans les bacs. La politique culturelle de Jack Lang favorise les échanges, en particulier avec l’Afrique, et Paris bouillonne de toutes les influences. Quand Wemba y débarque, il bénéficie de l’expertise de producteurs tels que Martin Meissonnier, Hector Zazou ou Philippe Conrath ainsi que de la curiosité d’un certain milieu parisien qui tombe sous le charme de l’artiste et de sa passion pour la S.A.P.E (Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes). Plus tard, sa rencontre avec Peter Gabriel – qui lui ouvre les portes de son label, Real World, et de ses studios, lui donne véritablement un nouvel élan. Wemba parcourt les continents. Il jouit d’un formidable accueil au Japon où la rumba trouve – depuis qu’il y est allé avec les Zaïko – un certain écho notamment avec la création de formations musicales nippones de rumba congolaise. Puis, en 1995, la sortie d’Emotion lui permet de recueillir les faveurs de la critique et de la presse spécialisée outre-Atlantique.

 

Papa Wemba – Yolele
Le désamour kinois

Mais si la carrière du chanteur s’internationalise, sa fan base se sent délaissée et sa popularité en pâtit dans sa propre patrie, Kinshasa. La concurrence devient rude avec l’avènement d’une nouvelle génération. Les jeunes qui étaient acquis à sa cause vibrent désormais pour Wenge Musica et son ndombolo qui accélère le rythme de la rumba. Quant à la gente féminine, elle est sous le charme du poulain de Wemba : Koffi Olomide et son tchatcho. Comme le dit le fameux dicton : la nature a horreur du vide ! Papa Wemba en fait les frais. Le leader de Viva La Musica qui compte près d’un quart de siècle de carrière est simplement dépassé. Mais ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace ! Le chef du Village Molokai a toujours su se réinventer ! C’est d’ailleurs l’une de ses forces ! Il semble même être meilleur face à l’adversité. Il se relance d’abord grâce à un album de très bonne facture, Foridoles, dans lequel il revient à ses premiers amours : la rumba traditionnelle. Par la suite, il enchaîne avec l’album Wake-Up, ou la rencontre au sommet avec son protégé, Koffi Olomide. Une espèce de Watch The Throne (album en commun de Jay-Z et Kanye West) avant l’heure. En surfant sur cette vague, le rossignol de Kinshasa prend l’initiative de monter un nouveau groupe, Nouvelle Écriture (dont le nom reprend celui du dernier album enregistré avec Viva la Musica).

De la rumba rock à la rumba rap : une nouvelle écriture

Papa Wemba recrute de nouveaux musiciens, tous de jeunes kinois qui contribuent à donner à sa musique un nouveau souffle. Wemba veut aussi sa part de ndombolo afin de coller à la tendance mais il va encore plus loin : il incorpore dans sa musique du rap. Tout d’abord, parmi ses nouveaux musiciens, il y a un certain New Jack qui fait également office d’atalaku (animateur, chanteur chargé d’ambiancer le public). Ce dernier sait aussi rapper comme un MC ou toaster comme un DJ, le tout en lingala. Le premier album avec Nouvelle Écriture contient du rap sur « Sai Sai », le suivant également. Sur Fula Ngenge, l’album qui marque ses 30 ans de carrière et son demi-siècle sur cette terre, Wemba invite, sur le morceau éponyme qui ouvre l’album, le groupe de son fief de Matonge : Croikastyle. Et c’est le morceau « O’Koningana » avec en featuring le rappeur Tony Saad qui est le véritable tube de l’album.

 

PAPA WEMBA – O’KONINGANA

La rumba congolaise se teinte de R&B et confirme la tendance que Papa Wemba avait amorcée sur les albums précédents. Grâce à la forte rotation du clip sur MCM (ancêtre de Trace TV) et à la publicité de la confiserie Raffaello du groupe Ferrero qui utilise la chanson « Yolele » issu de son album Émotion, Wemba s’attire, au sein de la diaspora, les faveurs de la jeune génération. Dans les années suivantes, c’est elle qui va l’inviter sur ses projets.

La reconnaissance de la jeune génération

Passi sur l’album du Bisso Na Bisso puis sur le projet Dis l’heure 2 afro zouk avec le tube « Anita, femme africaine » en featuring avec Singuila ou encore Abd Al Malik sur le magnifique « Ode To People » (Ground Zéro). En dehors de la diaspora, c’est DJ Kost qui l’invite sur Double Face, l’une de ses compilations à succès ou encore la rappeuse ivoirienne Nash sur « Sapologie ». Jusqu’à son dernier projet, Forever sorti à titre posthume, Jules Shungu Wembadio pour l’état civil continue de flirter avec les musiques urbaines à l’image de « Chacun Pour Soi » signé du beatmaker Dany Synthé (on lui doit notamment « Sapé comme jamais » de Gims) en featuring avec la superstar tanzanienne Diamond Platnumz. Papa Wemba contribue largement à ce mariage entre musique congolaise et rap. Depuis, d’autres artistes de la scène kinoise lui ont emboîté le pas, de Koffi Olomide à Werrason en passant par Fally Ipupa et sa série Tokoss qui élargit davantage le crossover entre les deux genres musicaux. Des artistes comme Gims et Dadju qui sont des Bana Viva (leur père fut membre de l’orchestre Viva La Musica) s’imprègnent et s’inspirent de son héritage. Quant au rappeur kinois Lexxus Legal, il lui a rendu un bel hommage post-mortem avec un groupe traditionnel tetela (l’ethnie de Wemba, comme de Lumumba, NDLR).

Enfin, d’autres rappeurs n’hésitent pas à le sampler comme Badi (le magnifique « Lettre à ma femme » d’après la dernière lettre de Lumumba à son épouse) ou à le citer en punchline comme Rohff dans « La Grande Classe » : « J’baisse pas mon froc mais le remonte jusqu’aux pecs, comme Papa Wemba », autant de preuves supplémentaires du lien entre le roi de la sape et les rappeurs dont il fut aussi l’idole.

 

 

 


Congo. L’actualité de la Rumba au Patrimoine mondiale culturel immatériel de l’Unesco à Pointe-Noire


Toujours présent dans nos cœurs

Le  Seigneur Tabu Ley Rochereau nous a quitté le samedi 30 novembre 2013. A quelques jours de l’examen par l’Unesco du dossier des deux Congo pour l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel de l’Humanité, Brazzaville a rendu hommage à ce grand innovateur dans la musique congolaise moderne.

Dom Pedro, le réalisateur angolais présente son film,  “TANGO NEGRO” sur le plateau de TV5MONDE, le 28 juillet 2015.


“Kinshasa”, extrait du concert du samedi 6 novembre 2021 au Cabaret Sauvage en hommage au Seigneur Tabu Ley Rochereau.

Concert hommage à Tabu Ley Rochereau sous la Direction de Mekanisi Modero et Dino Vangu.

Cabaret Sauvage – Parc de la Villette

Accès par le 59, Boulevard Macdonald, 75019 Paris

Prendre ma place

Ouverture des portes : 19h
Tarifs :
Plein tarif : 25.99 €
Pour plus d’information, cliquez ici

TV5MONDE Afrique : La rumba à l’Unesco.


“The rumba kings” d’Alan Brain vient d’être couronné au Festival international du film panafricain de Cannes 2021.

Histoire du Zouk avec le Congolais Jean-Serge Essous

Jacob Desvarieux raconte comment Tshala Mwana l’a inspiré en mettant quelques mots en lingala dans sa chanson.

Hommage à Joseph Kabasele dit “le Grand Kallé” par les artistes cubains.

Le Président Barack Obama parle de la Rumba

La version commentée et traduite en français

⇓↓⇓

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *